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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 19:27

je vous ai parlé de la bibliotheque diocesaine,ou je donnais un coup de main benevole a Soeur Marie-Pauline.

 

2-036-Bibliotheque.jpg

chaque matin je partais a pied ,de bonne heure afin de rentrer avant que le soleil ne tape trop fort.

j'avais plus d'une heure de marche.

un jour les Soeurs m'ont offert de me preter un velo...

je repertoriais les livres nouvellement arrivés et les marquais pour aller directement sur les etageres.

 

2-037-Bibliotheque.jpg

le diocese possedait  le local ,mais c'est soeur Marie Pauline qui achetait les etageres ,tables et chaises ,au fur et a mesure des rentrées d'argent.

 

2-040-idem.jpg

 

au debut , l'idée  de biblioheque est née de l'esprit de developpement d'un pretre energique l'abée Pierre Augustin.il avait de grand projets pour ce quartier ,;

-une bibliotheque ou tous les enfants pourraient venir se documenter

-une cantine ,ou pour un prix modique ,les ecoliers de tous horizons loin de leur maison ,pourraient venir se restaurer avant de repartir en classe

-une buvette ,lieude rencontre et d'echange ..

- une radio (qui existe toujours "radio unitas" pour eveiller sur le monde

mais le pretre est parti dans une autre ville ,l'eveché a "remercié" soeur Marie Pauline (heureusement des jeunes du quartier s'occupent toujours de la bibliotheque)

la buvette sert a present de rendez vous plus ou moins clandestin .

point positif; la cantine pour les ecoliers fonctionne toujours.

Soeur Marie Pauline veut a present recreer une bibliotheque pour le foyer de jeunes filles...

 

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 20:26

Cheftaine-Kambou-Sylvie--des-filles-du-foyer-2010.JPGSortir-de-cpk-a-Bapla-2010.JPGchaque année ,les eleves du CPK (college privé) font une sortie.

longtemps ,le but de la sortie etait la Bougouriba,la riviere qui est a une quinzaine de kilometres de Diébougou.

les enfants et certains encadrants y vont a pieds.

les autres participants,professeurs et "cuisine" arrivent en voiture.

une année ,j'avais fait des pizzas ( avec les moyens du bord)tous s'etaient regalés!

cette année ,le but de la sortie a été 'le barrage de Bapla"

Quelques-filles-du-foyer-a-la-sortir-Bapla-2010.JPG

 

 

 

 

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18 avril 2010 7 18 /04 /avril /2010 14:23

 

 

le CREN (centre de re nutrition)

a été crée au debut de notre aventure ,dans notre terrain.il consite a accueillir les enfants malnutris mais aussi les bébés orphelins .

la condition pour accueillir ces enfants etaient que la famille nous envoie une femme avec cet enfant  ,afin de lui apprendre a renourrir l'enfant ou a donner un biberon.

car n'oublions pas que la-bas ,les biberons ne sont pas courant .chaque mere en general ,allaite son enfant.

et puis le lait martisé coute tres cher (une boite equivaut a la moitié d'un salaire d'une femme de menage)

 

 

Le-puit-d-amitier-au-CREN--FSE.JPG

ici ,la photo du puit de la solidarité.creusé pres des dortoirs au CREN

Noel-l-un-des-1er-enfant-recupere-au-cren-.JPG

 

Noel , est un des premiers enfants recueilli au Centre.

c'est une fierté et reconnaissance de ce que nous avons fait de voir ce grand garçon qui etait tres denutri a l'epoque.

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 18:30

au Burkina la journée de la femme est tres fétée. ce jour là ,les femmes ont droit aux honneurs;

defilé dans les rues ,animations ,jours de congés dans certains services.

les filles du foyer ont eu droit a cette journée supplementaire de repos.

 

 

Jeu-de-course-1.JPG

ici ,vous les voyez jouer au jeu de course avec une balle dans un cuillere (jeu de l'oeuf ,mais la bas ,on ne joue pas avec de la nourriture)

Soeur Marie Pauline leur a concocté un apres midi d'animation pour la journée et elles ont l'air d'apprecier 

 

 

Gagnantes-des-jeux-de-8-mars-2010.JPG

 

 

ici ,une gagnante (la petite Prudence)avec soeur  Marie Pauline en arriere plan

et ci-dessous jeu de la chaise musicale

 

 

 

Jeu-de-danse-au-tour-des-chaisses-1.JPG

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 17:06

la tradition veut que les nouveaux batiments soient benis.

le pretre est donc venu benir le foyer.

mais n'oublions pas que nous avons aussi dans ce foyer des jeunes filles

musulmanes et animistes.

chacune sait vivre en bonne intelligence ,elles ne se posent meme pas la question.elles nous trouveraient plutot idiots ,nous les europeens de penser a une difference qui n'a pas lieu d'etre.

tant de difficultés dans ce pays quon ne rajoute pas  une autre.

certaines jeunes filles preparent meme les chants de messe.

et puis en periode d'examen ,il n'est pas rare de voir des musulmanes a la messe du college. et puis ensuite elles vont aussi demander  a Allah de les aider (hihi ,mieux vaut avoir plusieurs atouts dans sa poche)

Benediction-de-refectoire-sept-09.JPG

 

 

Benediction-du-dortoir-sept-09.JPG

 

preparation de la messe:

Animation-de-messe-mensuel-au-foyer.JPG

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4 avril 2010 7 04 /04 /avril /2010 17:31

je vais arreter mon  recit pour quelques temps car je viens de recevoir des nouvelles de Soeur Antonia ainsi qu'un CD de photos ...

youpi ;je vais pouvoir vous inonder de photos recentes.!

 

pour commencer  ,voici la nouvelles communauté des soeurs.

soeur Genevieve et soeur Alberta ont ouvert cette nouvelle communauté a Pharyago a une vingtaine de kilometres de Diébougou.

 

 

 

Cte-de-Phariaogo-avec-plaque-solaire-en-chargement.JPG

 

 

 

elles ont entrepris de creer une ecole dans ce village de brousse.

pour l'instant pas de batiment ,donc l'ecole se fait sous un arbre.

peut on imaginer a notre epoque encore cette façon de faire la classe?

quand on pense que dans nos pays modernes ,l'enseignement fait greve pour un oui ou pour un non.

Ecole-sur-l-abre-a-Phariaogo.JPG

 

 

 

les soeurs ont aussi motivées les femmes du quartier  pour promouvoir leurs produits

 

L-anmation-des-femmes-Phariaogo.JPG

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 20:56

illus_vieilafricain.jpg
fidele a sa parole ,le petit Youri arrive des le lever du jour,vers 5h.
Accompagné de son pere, un homme grand et maigre.
Ils s'assieyent tous les deux au bord de la terrasse,par respect ,car nous sommes en train de dejeuner.(là aussi ,nous avons du nous habituer a manger devant une personne qui attend que nous ayons fini)
l'homme et son fils nous tourne le dos et parlent en dialecte .
quelques minutes plus tard,apres que nous ayons terminé notre petit repas,nous appelons les deux hommes.
Youri essaye de nous faire comprendre ce que son pere veut nous dire.mais ni Youri ,ni son pere ne parlent un français corect.
il s'ensuit un dialogue ou l'un parle dans sa langue ,l'utre questionne ,reprend en langue française un peu contournée ....
de longues minutes passent....
enfin ,nous comprenons que le papa ,dans sa tradition, accepte que son fils vienne travailler chez nous .il nous confie l'enfant et veut que nous l'accueillons comme notre fils.traditionnelllement , c'est un instant tres fort .nous sentons par ce geste que nous sommes consideres comme un autre africain  a qui un pere confie un de ses enfants.
Nous aquiessons d'un signe de la tete.l'homme nous tend la main ,que nous serrons chaleureusement .
l'accord est donné.
nous demandons a Youri si son pere et lui  veulent boire un café (boisson tres peu repandue) mais l'homme decline l'invitation  et fais un signe  de la main vers le chemin
"i kou le na"(= je m'en vais)


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21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 18:03
Fig4_cisse.jpg
les cultures locales sont principalement ;le mil blanc et le mil rouge ,le mais .
nous decouvrons les patates douces,le manioc,le taro ,les arachides.
Ecoutant les conseils des paysans , nous decidons de semer des haricots niébé sur presque toute la surface des champs que nous prete un cultivateur.
si cela rapporte bien ,nous pourrons en vendre  pour subvenir a d'autres besoins.
nous sommes un peu euphorique.certains aspects  de la vie au Burkina sont agreables.
la langueur nous gagne.nous commencons a ralentir notre rythme,nous oublions notre montre.cela nous de -stresse.
nous relativisons.
au retour de la bibliotheque ,ou j'aide Soeur Marie-Pauline,j'ai eu la visite de Charlemagne,Arnaud et Raiisa,accompagné de Youri.Charlemagne etait comme dans nos souvenirs ,lors de notre premier passage a Diébougou, un petit garçon rieur et facetieux.
"j'ai appris en ville ,que vous etiez de retour et j'etais impatient de vous rendre visite".
Arnaud et Raiissa,tous les deux emus ,et intimidés l'ont rejoint pour accompagner Youri.
ce dernier avait une demande a nous faire, et ne parlant pas correctement le français ,il a demandé a ses camarades du quartier de servir d'interpretes.
Apres quelques salutations d'usage Charlemagne se lançe:
"Youri est un petit voisin de mes parents et il vous a connu lors de votre premier voyage ici.iletait petit a l'epoque mais se souvient de vous.
il aimerait travailler pour vous.il vous propose de vous aider a cultiver ou garder vos boeufs"
Youri nous regarde avec un sourire inquiet.
jean louis et moi ,nous nous regardons et nous acceptons.
"sois là, demain matin ,on verra ce que tu pourras faire"
apres traduction de Charlemagne,son sourire illumine son visage et il nous dit merci avec une voix grave qui nous emeut.
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17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 21:19
les journées s'ecoulent ...
a la fois semblables  l'une de l'autre ,et a la fois differente.
chaque matin ,JeanLouis part au lever du soleil,pour aller cultiver a la houe(daba, en langage Dagara).on entend deja des "Yani ,Yani" (bonjour).
les femmes partent avec une bassine sur la tete ,et un enfant au dos.elles ne seront de retour que le soir venu, a temps pour preparer le repas du soir.
nos relations   avec les habitants se noue de plus en plus .ils s'habituent a ces blancs qui marchent au lieu de rouler en 4/4.et qui essayent de cultiver  et vivre comme eux!
nous avons demandé conseils aupres des paysans.ils ont conseillé de cultiver des haricots niébé.ces petits haricots blancs ont un excellent rendement.
les femmes s'en servent en cuisine,melangés a du riz ou avec des petits  morceaux de porc avec beaucoup d'huile.ils peuvent etre broyés au moulin,pour faire de la farine ,puis ils sont cuits en petites galettes au gout apre ,ou preparer en beignets accompagnés d'une sauce a base d'huile ,tomates et piments.les femmes ont cette opportunitéde faire des aglettes ou autres plats  et d'aller  les vendre   au coin de la rue ou dans un cabaret.
 pas de registre du commerce,pas de controle d'hygiene,pas de comptes a rendre ,pas d'impot.
c'est une façon  de pouvoir gagner de l'argent  en toute liberté et honneteté.
en cas de coup dur,;hospitalisation,ordonnance,ou importante sortie d'argnet,fetes de fin d'années,rentrée scolaire...

Femmes-champ-Goumogo.jpg
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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 17:34

notre logeur nous a trouvé une maison a louer.en bordure de route ,pres du marigot.
lorsque nous entrons dans la maison ,une odeur de terre mouillée nous prend a la gorge...
le mur est decrepi par endroits,laissant apparaitre le banco(terre melangée a de l'herbe)
les pieces ne sont pas agencées a notre maniere ,suivant notre logique des blancs.
les pieces sont grandes ,trop grandes pour le peu de meubles que nous avons.il est vrai que nous n'avons que nos deux lits , nos cartons,et une gaziniere.
mais nous avons un toit  en toute simplicité.
ce soir nous quittons notre logeur.
notre education ne nous a pas appris a vivre sous le toit d'une autre famille, alors  que les familles d'ici sont habituées.et ils vivent bien.
il n'y a pas de notions de possessivité , tout (ou presque ) est a tout le monde.

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